En sortant du cadre des personnes fragiles, on constate que la maltraitance ne se limite pas au monde de la santé. Le milieu carcéral par exemple avec les phénomènes de surpopulation et les problèmes qui en découlent sont du domaine de la maltraitance.
On pourrait encore élargir notre propos en allant au-delà de nos frontières et au-delà de l’Europe. On trouverait alors une problématique commune au respect des principes des droits de l’homme.
Pour terminer cette vision élargie de ce concept, la bientraitance peut enfin s’appliquer à la condition animale.
Malgré de grandes disparités internationales qui placent la France et l’Europe en position de bons élèves de la bientraitance, notre système reste perfectible. C’est pour cela qu’il faut continuer à travailler et réfléchir sur l’amélioration du soin apporté aux personnes.
Avec une population vieillissante et un taux de natalité relativement bas, la bientraitance se focalise en premier lieu sur les personnes âgées fragilisées, à l’image des dernières mesures mises en place par les pouvoirs publics. Une véritable culture de la bientraitance cherche actuellement à se développer et vise à s’étendre à tout le domaine du vivant.