La maltraitance financière fait en France moins de bruit que les deux autres formes de maltraitances (physique et psychologique). Elle est moins mise en avant dans les évènements cherchant à lutter contre la maltraitance et à promouvoir la bientraitance. On serait tenté de penser que la maltraitance financière est moins courante ou dommageable que les autres. Pourtant, elle se définit par les abus pratiqués sur une personne fragile comme le prélèvement indu de biens ou d’argent, la signature forcée, la donation en échange de promesses non tenues, l’extorsion de fonds, etc.