Les difficultés de la bientraitance

La bientraitance s’est d’abord penchée sur les jeunes enfants et leur accueil en institution pour une longue durée. Rapidement elle s’est étendue aux autres catégories de personnes «fragilisées» les personnes handicapées ainsi que nos aînés. Les difficultés de cette démarche sont nombreuses et diffèrent selon ces catégories.

Pour l’enfant, une des difficultés consistait à respecter une continuité dans son développement sur le long terme, et l’aider à construire son identité dans une sécurité affective.

Pour la personne handicapée, la première difficulté est de briser la loi du silence qui entoure les phénomènes de maltraitance, que ce soit à domicile ou en institution. Certains vont même jusqu’à employer le terme d’omerta qui est d’autant plus dur à briser avec les personnes atteintes d’un handicap mental.

Enfin, les personnes âgées lorsqu’elles sont atteintes de maladies neurodégénératives communiquent beaucoup plus difficilement. Il devient donc très ardu pour le soignant de savoir précisément quels sont les besoins et les souhaits de la personne.

Un bon nombre d’actes de maltraitance seraient évités et davantage d’actes de bientraitance seraient produits grâce des moyens financiers supplémentaires. En effet, avec plus de personnel en institution, les soignants auraient plus de temps à consacrer aux personnes et pourraient faire du « relationnel » en plus des soins.
Cependant nous sommes là devant une équation délicate car une augmentation de personnel irait de paire avec une hausse du coût du séjour pour les résidents. Or cette hausse rendrait impossible pour une partie de la population l’accès aux institutions.

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2 réflexions sur « Les difficultés de la bientraitance »

  1. Effectivement, nous sommes actuellement dans un système ou on va aller vers la diminution du personnel plutôt que l’inverse. Soyons simplement humain, le mot humanitude était bienvenu, car on vit dans un monde égoïste ou chacun pense a lui et non a l’autre, donnons simplement les soins adaptés, doux, prendre le temps, afin que le résident soit bien physiquement mais surtout présentable, car les familles, sont sensibles, a ce qu’il voie; on nous demande de faire le maximum de choses dans un temps minimum, et on nous dit encore que nous sommes merveilleusement bien dotés en personnel, comment faire… Moi j’avoue que je fais de mon mieux, mais j’aimerais faire tant en plus pour chacun, mais bon….. Et bien sur des qu’il y a quelque chose qui ne va pas, c’est bien-sur a vous qui venez de prendre votre poste qu’on va faire des réflexions.. Mais sachez que les équipes parfois sont épuisées, mais il y a une chose que j’ai qui me permet de garder mon sourire….. L’amour de mon travail et surtout l’amour que je partage avec tous mes résidents.. Même si ils ne sont pas toujours gentils avec nous…. Nos anciens ne sont pas toujours agréables, et tout rose….. Mais voila on leur pardonne et on leur sourit malgré tout….

  2. bonjour j’ai été touché votre article si je me permets de vous répondre c’est que je suis au quotidien auprès des patients fabuleux je suis aide soignante et j’adore mon travail je partage pleins de choses avec les patients je leur donne gout à remonter la pente malgré que c’est difficile pour eux je sais malgré tout j’ai remarqué que seul la bientaitance les apporte beaucoup de réconfort le sourire l’humour la simplicité du soignant etc;;;c’est pour celà que je souhaiterais etre référente de la bientraitance j”espere tout court que je serais à la hauteur pour les patients tout simplement;;amicalement

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